Qu’est-ce qu’une prime d’assiduité ?

Afin de motiver ses salariés et de les récompenser justement, un employeur peut mettre en place une prime d’assiduité. Appelée également prime de présence, cette récompense doit cependant répondre à quelques règles afin de pouvoir être mise en place.

En quoi consiste cette prime ?

La prime d’assiduité est une récompense accordée par un employeur à ses salariés pour leur présence et leur sérieux. Celle-ci peut en revanche être supprimée ou minorée en cas d’absence prolongée ou encore non justifiée. Ses modalités de calculs sont définies soit par le contrat de travail, la convention collective de l’entreprise ou encore un accord collectif avec les salariés.

Pour que cette prime soit légale et d’éviter les litiges, il sera important de poser les conditions d’attribution au préalable. Elle sera posée par écrit soit sous forme de note de service ou d’un accord qui devra être signé par les représentants du personnel et la direction.

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Une prime impactée par les absences

Puisque la prime d’assiduité récompense les salariés les plus présents et sérieux, elle pourra être impactée en cas d’absence. En effet, en fonction du type d’absence et du nombre de celles-ci, la prime pourra être réduite, voire même dans les cas les plus extrêmes, supprimée. Or, il sera important de bien faire la différence entre les périodes considérées comme du temps de travail effectif de celles qui ne le sont pas. Effectivement, les périodes assimilées à du temps de travail effectif sont des absences qui sont considérées comme du temps de travail effectif.

Ainsi, les motifs d’absences suivants ne pourront pas impacter le montant de la prime de présence :

  •  Congés payés
  • RTT
  • Congé maternité ou paternité
  • Congé d’adoption
  • Congé pour événement familial
  •  Accident de travail ou arrêt pour maladie professionnelle
  • Congé formation